Le dictionnaire du cinéma québécois

Le dictionnaire du cinéma québécois

Michel Coulombe, Marcel Jean

Language: French

Pages: 0

ISBN: 2764604270

Format: PDF / Kindle (mobi) / ePub


Charlie Kaufman: Confessions of an Original Mind (Modern Filmmakers)

Art in Cinema: Documents Toward a History of the Film Society (Wide Angle Books)

The Coen Brothers Encyclopedia

Shadows on the Past: Studies in the Historical Fiction Film (Culture and the Moving Image)

The Marx Brothers as Social Critics: Satire and Comic Nihilism in Their Films

City of Nets: A Portrait of Hollywood in the 1940's

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mi-poétique de la vie et du travail sur un ranch en Alberta. Au cours des années 60, après l’exploitation de données scientifiques dans Cité savante (1962, c. m.) et une enquête sur l’ésotérisme dans Regards sur l’occultisme (1965), il contribue, en tant que producteur, à l’éveil d’un nouveau cinéma québécois avec des films comme Le règne du jour, Les voitures d’eau et Un pays sans bon sens (P. Perrault, 1966, 1968 et 1970), Chantal en vrac (J. Leduc, 1967, m. m.), Nominingue… depuis qu’il existe

la veille du tournage en raison de sérieux problèmes financiers. Bujold, qui ne trouve pas son compte dans The Last Flight of Noah’s Ark (C. Jarrot, 1981) ou dans Monsignore (F. Perry, 1983), obtient enfin des rôles à sa mesure grâce à Alan Rudolph qui la fait jouer dans Choose Me (1984), Trouble in Mind (1986) et The Moderns (1988). Rudolph ne s’embarrasse pas de l’image d’éternelle jeunesse qu’on a longtemps accolée à Bujold. Il la présente plutôt comme une femme torturée, dans la force de

passé tragique de violences, internes et externes. Les liens étroits noués entre l’équipe du film et ce groupe pourraient conduire un jour à la prise en charge, par cette communauté, de ses propres outils de communication BÜRGER vidéo. La qualité de ces Chroniques a été reconnue en 1999, par le prix de la Fondation Chalmers. Bulbulian quitte l’ONF en 1996 et fonde sa compagnie, Tristan.com, pour la suite de son travail filmique. Il agit également en communications communautaires auprès des

Beauchesne (1997), où il combine hockey, rivalités villageoises, amours adolescentes, sottise policière et passage dans le temps. Cantin signe aussi un téléfilm, Le grand zèle (1992), seule production dont il ne soit pas aussi le scénariste. Il donne un traitement fantaisiste à cette parodie du culte de la productivité en milieu de travail. Comme dans ses quatre derniers films, il y dirige Marc Labrèche dont il exploite mieux que quiconque la nature fantasque. Il participe à la relance des Contes

L’homme renversé (Y. Dion, 1986) ainsi que les essais stimulants de Robert Morin*, dans les années 90, tels que Yes Sir! Madame… (1995), une désopilante illustration de notre quête identitaire et de notre schizophrénie culturelle, et Quiconque meurt, meurt à douleur (1998), une fiction réaliste qui s’inspire de la vie de junkies de ses interprètes non professionnels, des réalisations qui jonglent parfois avec les médiums film et vidéo et/ou qui tournent le dos aux modes de production habituels

Download sample

Download

About admin